mercredi 20 novembre 2013

Phillip Island - rencontre avec la faune australienne

Bien que l'on ai pas encore publié les articles précédents notre visite sur l'ile de Phillip Island, on se sentait obligés de publier nos photos. Eh oui, notre rencontre avec des koalas, des kangourous et bien d'autres ! 

Voici l'album (on va faire des jaloux!) : ICI


 
(premiers kangourous que l'on a touché :D)


Voilà une île que l'on  ne pouvait pas manquer ! Nous y avons passé une journée entière. Arrivés la veille avec le van, on a dormi dans un coin "pique-nique" où l'on a d'ailleurs fait la rencontre d'un kangourou à la tombée de la nuit. Oui, maintenant ça nous parait normal de voir des kangourous partout. Mais jusque là, on en avait jamais touché un ! Un petit rêve qui est devenu réalité pour nous deux.

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 Nous avons tout d'abord commencé par la réserve de Koalas : " Koala Conservation Centre ", entrée à 10,80$/personne. Une petit heure de promenade pour rencontrer une dizaine de koalas. Point négatif, ils font que dormir ! Enfin, on va pas se plaindre, on en a vu ! 



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Suivi des " Nobbies ", un magnifique promontoire rocheux peuplé de goélands. Parfois on peut y avoir des lions de mer ainsi que des baleines mais sur ce coup, on a pas été chanceux.. On aura juste eu le droit à la visite d'une otarie (c'est confirmé, et non un phoque) lors d'une petite promenade au bord de mer.

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On souhaitait voir la " Parade des manchots " mais pour 24$/personne.. Ca faisait mal au porte monnaie. On a préféré truander en se faufilant derrière les grillages à la tombée de la nuit, entourés de bruits d'animaux (inconnus) sauvages à l'abri des regards des gardes bien sûr. Mais bon, on était encore trop loin pour bien apercevoir les manchots (qui font pas plus de 30cm de haut). Tous les soirs, ils en recensent plus de 920 ! Nous on a seulement pu voir de petites ombres marcher sur le sable. On est quand même content car on a pu y assister. On se dit aussi qu'on aura d'autres occasions pour en voir.

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Mais notre plus bel arrêt n'était sur aucun guide touristique : " Phillip Island Wildlife Park " !  Même si l'entrée était assez onéreuse, 16$/personne, on a tout de même voulu tenter de découvrir ce lieu. Un coût assez dur à encaisser quand on ne sait pas à quoi s'attendre derrière.. Mais quand on a vu le nombre de petites bébêtes si craquantes, peu sauvages et que l'on pouvait approcher.. MON DIEU qu'on était heureux ! De vrais enfants....... Çà en valait largement le coût ! Comme quoi, il ne faut jamais se fier aux guides touristiques seulement et qu'il faut se balader en dehors des routes déjà toutes faites. C'est là que l'on fait les meilleures rencontres !




 On le recommande à tous !


lundi 18 novembre 2013

Mise à jour du Blog !

Salut à tous,

Après avoir constaté un certains nombre de problèmes liés au blog, nous avons décidé de faire quelques modifications :


- Tout d'abord nous changeons notre serveur photo trop lent et peu fluide pour un nouveau Flickr.   A présent, l'aperçu des photos sera plus fluide et plus agréable à visualiser pour vous. Pour nous, plus facile pour les mettre en ligne !  

Vous aurez donc des articles plus réguliers, plus courts et surtout illustrés grâce à ce nouveau système ! :)
La nouvelle galerie photo : cliquez ici !


- Seconde chose, une nouvelle cagnotte à été mise en place pour nous aider dans notre voyage. Pour tous ceux qui veulent nous aider OU RE-aider le peuvent à présent. (détail de notre budget sur le site de la cagnotte). On tient tout de même à préciser, pour les proches : si vous souhaitez faire un petit geste, rapprochez vous de nos parents, ils ont nos RIB, et au moins on ne perdre pas quelques euros.
La nouvelle cagnotte : cliquez ici !

Maintenant nous pourrons poster plus facilement des nouvelles et des informations grâce à cela !
Si vous avez d'autres soucis avec le blog qui gâchent un peu la navigation n'hésitez pas à nous le faire savoir.

A bientôt !




lundi 11 novembre 2013

Woofing à Meredith (Victoria)

Déjà avant de débuter : qu'est ce que le " woofing " ? 


Pour faire simple, le woofing repose sur l'échange : les hôtes offrent la nourriture, l'hébergement et l'occasion d'en apprendre sur leur culture. En contrepartie, nous travaillons pour eux : jardinage, s'occuper des enfants, travailler dans la ferme, etc. Bien entendu, le woofing exclut tout échange monétaire. Il propose un modèle alternatif.


Maintenant, nous vous racontons comment se sont passées ces deux semaines en compagnie de Pip et Duncan et leurs deux enfants Georges (3ans) et Alice (5ans), si on se rappelle bien !..

Tout d'abord, outre le fait que le woofing nous apporte un certain échange, cette période nous aura permi de finaliser toute la paperasse administrative : Taxe File Number (TFN)*, la rédaction de nos CV et lettre de motivation (ils ont eu la gentillesse de prendre un peu de leur temps pour les corriger) et surtout de prendre le temps de trouver un travail en revenant sur Melbourne (nous en avons trouvé un, mais cela, dans un prochain article) ! 

Comment ça s'est passé avec la famille ? Un accueil très chaleureux, convivial ! Nous étions un peu timide au début (apprentissage de l'anglais, se retrouver dans une maison inconnue, etc).. Mais on a rapidement été à l'aise ! Les enfants, assez turbulents nous en aurons fait voir de toutes les couleurs : manger avec les mains, s'en mettre partout, bouder, rigoler, pleurer, péter, roter à table... Des enfants quoi ! :). On se souviendra des enfants qui nous appellent pour aller manger : " Lunch time " ou " Diner is ready ! " !

Au niveau des repas, on mangé de tout : poissons, légumes, viandes (pas de kangourous, ils n'en mangent pas! Ouf!). Mais rien de bien "australien". Pour notre part, on leur a fait une quiche lorraine et des crêpes ! Histoire de participer.

Quant à notre chambre, c'était une grande chambre (mobile home) d'une pièce avec grand lit, table, Internet (limité.... On vous en dira plus par la suite) et une petite kitchenette qu'on aura pas utilisé ! Les toilettes et douche étaient dehors, à quelques mètres. Héhé, non non, on n'a pas vu d'araignées, ouf encore une fois. La nuit, c'était pas top top de marcher dans le noir pour faire nos petits pipis mais bon, on s'adapte quoi ! Tous les soirs, le ciel était dégagé et on pouvait contempler les étoiles : aucune lumière ne gênait, c'était parfait ! Par contre, les nuits étaient très froides : heureusement qu'on avait un radiateur :D.


Et qu'est ce qu'on a fait dans tout ça ? Du jardinage : tondre la pelouse pour Greg, s'occuper du potager pour Célia (une première!!), s'occuper des enfants (douches, dîner, etc), la vaisselle matin/midi/soir et surtout, surtouuuuuuuut : travailler à la ferme ! Alala, ça c'était sympa ! Mais malheureusement on a pu faire la traite qu'une seule fois car un virus est arrivé en Australie et Duncan a préféré éviter qu'on tombe malade. Du coup on paillait les boxes des chevreaux, on balayait les allées, triage de toutes les chèvres, etc. C'est bien, mais pas à long terme (surtout pour Greg!). L'un des travail les plus pénibles était de retirer des branches d'arbres, d'en couper pour que l'aller extérieur de la ferme soit présentable ! Très pénible.


Par contre quelques mauvais souvenirs : l'odeur nauséabonde du lait, terrible, et les chèvres mortes.. Sur ces deux semaines on a du en voir 4 mortes (un bébé et des vieilles qu'il abattait lui même). D'ailleurs, Célia a eu une discussion avec lui à ce sujet : pourquoi abattre les chèvres, même si elles sont vieilles, alors qu'il pourrait les laisser au près (comme pour les chevaux!). Sa réponse : si elle sont encore bien mais ne font plus de lait, elles vont à l'abattoir. Sinon, il préfère les tuer à coup de balle que de les mettre au près car dans ce cas, c'est qu'elles sont en piteux état : tremblotte, ne se lève plus, etc. Alors au lieu de les laisser souffrir, il préfère les abattre. Ok, pour une fois Célia est d'accord.

En gros, sur ces deux semaines on aura très peu travailler et on a eu énormément de temps libres.

Notre meilleur souvenir aura été de passée une soirée typique australienne : aller voir des ornithorynques, kangourous et hérissons à l'état sauvage, accompagné de bières et chips (on en boit pas, mais bon, on s'y est mit pour une soirée histoire de pas faire tâche). Première fois que l'on voyait des kangourous sauvages ! Le rêve ! Mais pas d’ornithorynques... Une autre fois peut être ?

Enfin, nous avons quand même réussi à visiter une ville : Ballarat 



 Un peu d'histoire (merci Wikipédia) : La ville occupe l'emplacement d'un ancien ranch établi en 1838 par William Cross Yuille et Henry Anderson et appelé « Ballaarat », mot dérivé de la langue aborigène et signifiant « campement ». On y découvrit ensuite de l'or, et une ville fut fondée dans les années 1850. L'afflux de population et de richesses provoqué par la ruée fit alors de Ballarat la ville la plus importante du Victoria. Les nombreux bâtiments en pierre qui sont encore visibles à Ballarat témoignent de cette ancienne prospérité. C'est le cas en particulier dans le quartier de Lydiard Street, qui contient quelques-uns des plus beaux exemples d'architecture victorienne de l'État, classés en tant que tels par le National Trust of Australia.

Après deux semaines, nous retournons sur Melbourne...

* TFN : Ce numéro d’imposition unique et individuel vous identifie auprès de l’Australian Taxation Office (ATO, le service des impôts). Il est essentiel pour travailler, non seulement d’un point de vue légal, mais également d’un point de vue pragmatique : sans TFN, vous écoperez automatiquement du taux d’imposition maximal de 47%, habituellement réservé aux personnes qui ont un salaire élevé. Avec TFN, votre taux d’imposition s’accordera à vos revenus – pour la vaste majorité des voyageurs, il sera de 15% à 29%.


LES PHOTOS : ICI