lundi 11 novembre 2013

Woofing à Meredith (Victoria)

Déjà avant de débuter : qu'est ce que le " woofing " ? 


Pour faire simple, le woofing repose sur l'échange : les hôtes offrent la nourriture, l'hébergement et l'occasion d'en apprendre sur leur culture. En contrepartie, nous travaillons pour eux : jardinage, s'occuper des enfants, travailler dans la ferme, etc. Bien entendu, le woofing exclut tout échange monétaire. Il propose un modèle alternatif.


Maintenant, nous vous racontons comment se sont passées ces deux semaines en compagnie de Pip et Duncan et leurs deux enfants Georges (3ans) et Alice (5ans), si on se rappelle bien !..

Tout d'abord, outre le fait que le woofing nous apporte un certain échange, cette période nous aura permi de finaliser toute la paperasse administrative : Taxe File Number (TFN)*, la rédaction de nos CV et lettre de motivation (ils ont eu la gentillesse de prendre un peu de leur temps pour les corriger) et surtout de prendre le temps de trouver un travail en revenant sur Melbourne (nous en avons trouvé un, mais cela, dans un prochain article) ! 

Comment ça s'est passé avec la famille ? Un accueil très chaleureux, convivial ! Nous étions un peu timide au début (apprentissage de l'anglais, se retrouver dans une maison inconnue, etc).. Mais on a rapidement été à l'aise ! Les enfants, assez turbulents nous en aurons fait voir de toutes les couleurs : manger avec les mains, s'en mettre partout, bouder, rigoler, pleurer, péter, roter à table... Des enfants quoi ! :). On se souviendra des enfants qui nous appellent pour aller manger : " Lunch time " ou " Diner is ready ! " !

Au niveau des repas, on mangé de tout : poissons, légumes, viandes (pas de kangourous, ils n'en mangent pas! Ouf!). Mais rien de bien "australien". Pour notre part, on leur a fait une quiche lorraine et des crêpes ! Histoire de participer.

Quant à notre chambre, c'était une grande chambre (mobile home) d'une pièce avec grand lit, table, Internet (limité.... On vous en dira plus par la suite) et une petite kitchenette qu'on aura pas utilisé ! Les toilettes et douche étaient dehors, à quelques mètres. Héhé, non non, on n'a pas vu d'araignées, ouf encore une fois. La nuit, c'était pas top top de marcher dans le noir pour faire nos petits pipis mais bon, on s'adapte quoi ! Tous les soirs, le ciel était dégagé et on pouvait contempler les étoiles : aucune lumière ne gênait, c'était parfait ! Par contre, les nuits étaient très froides : heureusement qu'on avait un radiateur :D.


Et qu'est ce qu'on a fait dans tout ça ? Du jardinage : tondre la pelouse pour Greg, s'occuper du potager pour Célia (une première!!), s'occuper des enfants (douches, dîner, etc), la vaisselle matin/midi/soir et surtout, surtouuuuuuuut : travailler à la ferme ! Alala, ça c'était sympa ! Mais malheureusement on a pu faire la traite qu'une seule fois car un virus est arrivé en Australie et Duncan a préféré éviter qu'on tombe malade. Du coup on paillait les boxes des chevreaux, on balayait les allées, triage de toutes les chèvres, etc. C'est bien, mais pas à long terme (surtout pour Greg!). L'un des travail les plus pénibles était de retirer des branches d'arbres, d'en couper pour que l'aller extérieur de la ferme soit présentable ! Très pénible.


Par contre quelques mauvais souvenirs : l'odeur nauséabonde du lait, terrible, et les chèvres mortes.. Sur ces deux semaines on a du en voir 4 mortes (un bébé et des vieilles qu'il abattait lui même). D'ailleurs, Célia a eu une discussion avec lui à ce sujet : pourquoi abattre les chèvres, même si elles sont vieilles, alors qu'il pourrait les laisser au près (comme pour les chevaux!). Sa réponse : si elle sont encore bien mais ne font plus de lait, elles vont à l'abattoir. Sinon, il préfère les tuer à coup de balle que de les mettre au près car dans ce cas, c'est qu'elles sont en piteux état : tremblotte, ne se lève plus, etc. Alors au lieu de les laisser souffrir, il préfère les abattre. Ok, pour une fois Célia est d'accord.

En gros, sur ces deux semaines on aura très peu travailler et on a eu énormément de temps libres.

Notre meilleur souvenir aura été de passée une soirée typique australienne : aller voir des ornithorynques, kangourous et hérissons à l'état sauvage, accompagné de bières et chips (on en boit pas, mais bon, on s'y est mit pour une soirée histoire de pas faire tâche). Première fois que l'on voyait des kangourous sauvages ! Le rêve ! Mais pas d’ornithorynques... Une autre fois peut être ?

Enfin, nous avons quand même réussi à visiter une ville : Ballarat 



 Un peu d'histoire (merci Wikipédia) : La ville occupe l'emplacement d'un ancien ranch établi en 1838 par William Cross Yuille et Henry Anderson et appelé « Ballaarat », mot dérivé de la langue aborigène et signifiant « campement ». On y découvrit ensuite de l'or, et une ville fut fondée dans les années 1850. L'afflux de population et de richesses provoqué par la ruée fit alors de Ballarat la ville la plus importante du Victoria. Les nombreux bâtiments en pierre qui sont encore visibles à Ballarat témoignent de cette ancienne prospérité. C'est le cas en particulier dans le quartier de Lydiard Street, qui contient quelques-uns des plus beaux exemples d'architecture victorienne de l'État, classés en tant que tels par le National Trust of Australia.

Après deux semaines, nous retournons sur Melbourne...

* TFN : Ce numéro d’imposition unique et individuel vous identifie auprès de l’Australian Taxation Office (ATO, le service des impôts). Il est essentiel pour travailler, non seulement d’un point de vue légal, mais également d’un point de vue pragmatique : sans TFN, vous écoperez automatiquement du taux d’imposition maximal de 47%, habituellement réservé aux personnes qui ont un salaire élevé. Avec TFN, votre taux d’imposition s’accordera à vos revenus – pour la vaste majorité des voyageurs, il sera de 15% à 29%.


LES PHOTOS : ICI


 

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